Xavier del Marmol
Xavier del Marmol s'élance dans un périple solidaire de
Genève à Saint-Jacques-de-Compostelle
2 000 km à pied pour les enfants victimes d'abus.
Chaque pas compte, chaque don aussi. Soutenez Innocence en Danger et
aidez-nous à protéger l'enfance. Suivez cette aventure inspirante
sur Instagram @caminosantiagoinnocence.

Ensemble, transformons chaque kilomètre en espoir.
Votre générosité – leur avenir.
Préface
Chers amis,
Dans quelques jours, je commencerai seul un Challenge un peu fou au travers d'un périple qui m'emmènera de Genève à Saint Jacques de Compostelle après une marche de 2.000 kms.
Nouvelle folie de ma part ; non, cette fois un projet murement réfléchi que m'inspire 'Innocence en Danger' que j'aide à ma manière depuis quelques années.
Derrière cette aventure un peu délirante, une envie profonde d'aider cette merveilleuse Fondation qu'est Innocence en Danger, née en France ii y a juste 26 ans et qui vient en aide aux enfants victimes d'abus sexuels, fléau amplifié ces dernières années par les réseaux digitaux difficilement contrôlables.
Pas un jour ne se passe sans que les nouvelles ne nous apportent de nouveaux cas épouvantables. La France avec les cas Joël Le Scouarnec impliquant 299 victimes, Betharram, Pau, un réseau pédocriminel qui alimente le Darknet, tient le haut du pavé où Innocence en Danger est partie civile dans chaque affaire. Ces affaires permettent de sortir du silence et l'isolement des centaines de victimes et la condamnation de dizaines de prédateurs.
Pas une caste sociale n'y échappe, le mal touche toute la population.
Innocence en Danger œuvre à 3 niveaux :
· Défense en justice des enfants
· Thérapie apportée aux enfants abusés
· Organisation de séjours de résilience.
Profondément touchés par ces violences, Ines et moi cherchons depuis quelques années à défendre la cause de ces enfants en nous faisant porte-parole d'Innocence en Danger. Mais c'est tous ensemble que nous allons réussir ce challenge à la fois physique, spirituel mais surtout dédié entièrement à la cause des enfants.
Une motivation inouïe m'habite quels que soient les embûches, imprévus et autres bobos qui ne manqueront pas de survenir tout au long de ce 'CAMINO'.
Vous pourrez me suivre via Instagram où un blog vous contera à partir du 15 avril 2025 mes péripéties quotidiennes.
lnstagram : @caminosantiagoinnocence , @innocenceendangerofficial
Je vous propose de soutenir Innocence en Danger en parrainant les kilomètres que j'effectuerai lors de ce voyage jusqu'à St Jacques de Compostelle.
Le fait de parler au quotidien du travail réalisé par Innocence en Danger et ses équipes (présence dans 8 pays) est déjà une victoire en soi.
La réussite de ce challenge et le soutien financier obtenu, fruit de votre générosité, constitueront un véritable triomphe qui contribuera à la gestion de nombreux nouveaux cas qui arrivent chaque jour sur lesquels il nous est, pour l’instant, impossible de nous pencher.
Voilà ce à quoi vous participez.
En vous remerciant du fond du cœur de votre soutien, soyez surs que c'est ensemble que nous marcherons ces 2.000 kms l'esprit serein et heureux d'être utiles.
Xavier del Marmol.
Semaine 1- Premiers pas, premières vérités

Le 15 avril, tout commence à Rougemont, ce petit écrin paisible niché au cœur des Alpes suisses. C’est de là que je, me suis élancé pour un périple à pied de Genève jusqu’à Saint-Jean-de-Compostelle. Un défi physique et intérieur, mais surtout un engagement de cœur pour une cause qui me tient profondément à cœur : soutenir l’association Innocence en Danger , qui vient en aide aux enfants victimes d’abus.
Les premières heures ont été chargées d’émotions. Une grande inquiétude, une angoisse sourde, comme un saut dans le vide. Où vais-je ? Est-ce que je vais tenir ? Et puis, peu à peu, tout s’apaise. Le pas trouve son rythme. Le corps suit. Et surtout, l’esprit se calme. Le chemin, mystérieusement, met tout en ordre.
Très vite, une première réflexion me traverse. Elle naît d’une scène presque banale : un ronfleur tonitruant a tenu tout le dortoir éveillé. Et au matin, il jure que… c’était son voisin ! Et là, tout le monde rit. Aucun agacement, aucune rancune. Et pourtant, si ça avait été un proche, aurions-nous été aussi indulgents ?
“On pardonne aux étrangers ce qu’on ne pardonne pas à ceux qu’on aime.”
C’est une prise de conscience simple mais puissante. Pourquoi sommes-nous si durs avec ceux qui nous entourent chaque jour ? Pourquoi oublions-nous que la tolérance commence par ceux que l’on aime ? Ce chemin, je le sens, va m’enseigner bien plus que la simple endurance. Il m’apprendra la douceur, l’indulgence, la patience.
Et puis il y a vous.
Vous, mes amis, ma famille, ceux qui me suivent, ceux qui m’écrivent. Merci du fond du cœur. Votre soutien m’émeut profondément. Vos messages, vos partages, vos encouragements… tout cela me donne des ailes, même si les prochaines étapes s’annoncent sous la pluie et les pieds bien mouillés, mon moral, lui, reste au sec et léger. !
C’est grâce à vous que ce périple devient un acte porteur de sens.
Grâce à vous que l’on peut croire qu’un monde plus doux est possible pour les enfants que l’on protège.
Continuez à suivre cette aventure humaine et solidaire. Chaque pas que je fais est pour eux, pour vous, pour nous. Et si vous le pouvez, soutenez l’association Innocence en Danger avec un don, aussi modeste soit-il.
Ensemble, on va loin.
Chronique du chemin – La beauté des gestes simples
Aujourd’hui encore, le Camino m’a offert un moment de grâce. Ce genre de scène qui bouleverse doucement, sans bruit, mais profondément. En arrivant dans une petite bourgade après une magnifique journée de marche, je demande mon chemin à un monsieur croisé sur la place. Il s’appelle Jacques. Gentil, chaleureux, curieux. On échange quelques mots, je lui explique mon périple, mon engagement pour l’association Innocence en Danger.
Et là, sans hésitation, il me tend 5 euros, avec un regard ému. “C’est pour votre cause.”
Ce simple geste m’a touché bien au-delà de la somme. Ce n’est pas l’argent : c’est l’élan du cœur. Une bonté désintéressée, spontanée. Ce genre de gentillesse qui vous attrape l’âme par surprise.
Guidé par lui, j’arrive à l’adresse qu’il m’a indiquée : l’atelier d’une dame âgée, peintre à ses heures, fille du peintre lyonnais Jacques Le Tord. Sa maison est un lieu hors du temps. Elle y accueille les pèlerins en Donativo — chacun donne ce qu’il peut, ce qu’il veut. Ce soir, ma chambre est son atelier de peinture, baigné d’histoire, de couleurs fanées et de lumière douce.
Je lui explique à mon tour ma mission. Elle me sourit longuement, glisse les 50 euros que je lui laisse dans une enveloppe, et me dit avec un éclat malicieux :
“C’est pour ton association.”
Quelle leçon. Quelle beauté. Quelle âme.
Avant de partir demain matin, elle m’a demandé si je pouvais écrire un petit article pour le journal local. Je vais le faire, bien sûr, après un détour revigorant dans un snack turc (oui, même un pèlerin affamé a ses priorités !). Je suis fatigué, mais heureux. Ce genre de journée vous remplit bien plus qu’elle ne vous épuise.
Chaque jour, je me rends compte à quel point le mariage entre Innocence en Danger et le Camino fait naître une magie singulière. Je suis Xavier Del Marmol, marcheur engagé, et je vis ces rencontres comme des cadeaux — de ceux qu’on garde pour toujours.
🙏 Et si vous le pouvez, soutenez cette cause qui me fait marcher plus loin chaque jour.
www.innocenceindanger.ch/nous-soutenir#don
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Semaine 2 – L’homme, la nature… et le temps qui s’arrête

Deux semaines à marcher, à vivre, à observer, à ressentir.
Et plus j’avance, plus le monde me semble à la fois plus simple et plus vrai.
Je suis Xavier Del Marmol, pèlerin sur les routes de Compostelle, parti de Rougemont pour récolter des fonds pour l’association Innocence en Danger, qui soutient les enfants victimes d’abus. Et chaque jour sur le Camino, je découvre ce que le bruit de la vie moderne nous cache.
Ici, la nature n’est pas un décor, elle est une présence. Elle est belle, sauvage, paisible. Et cette beauté me saute au visage comme une évidence que j’avais oubliée. Pourtant, l’homme la détruit. Non pas par ignorance, mais au nom de cette guerre invisible que l’on appelle économie. La finance, la productivité, la vitesse… tout ce qui justifie l’irréparable. Ici, tout cela s’éteint.
Et puis, il y a les gens. Des passants, des marcheurs, des âmes. Des bonjours échangés, des regards complices, des sourires offerts sans raison. Je me rends compte à quel point ces gestes simples ont disparu de notre quotidien. Sur le chemin, ils sont la norme. Dans la "vraie vie", ils sont devenus exception. Pourquoi ?
Mon corps, lui, m’étonne. Une semaine de marche, et il s’adapte. Il avance, infatigable, comme si la cause que je porte lui donnait un souffle nouveau. J’avance, tout simplement. Je me rends compte que la résilience du corps humain est immense, quand l’esprit est clair et le cœur aligné.
Et puis il y a le temps. Ce temps qu’on nous a appris à rentabiliser, chronométrer, facturer. Ici, il s’étire. Il devient un espace de liberté. Je comprends peu à peu que le temps ne vaut pas de l’argent. Non. Le temps, c’est la vie! Et dans notre monde moderne, le temps nous esclavagise. Ici, il me libère.
Une petite anecdote pour finir : j’ai croisé une famille hollandaise en pleine pause déjeuner. On échange, je leur raconte mon périple. Et le père, un brin étonné, me demande sérieusement :
« Vous êtes parti d’où ?»
« de Genève »
“Mais… vous êtes parti ce matin ?”
Nous sommes à plus de 300 km de Genève.
J’ai ri. Et je lui ai répondu :
“Non, ce n’est pas la boisson magique qui me donne des ailes… c’est Innocence en Danger.”
Voilà. Une semaine de plus, une prise de conscience de plus. Et toujours cette gratitude profonde pour ceux qui m’écrivent, m’encouragent, me soutiennent. Vous êtes mes compagnons de route invisibles.
Merci à vous tous.
❤️ Et si le cœur vous en dit, faites un don pour les enfants qu’IED protège chaque jour.
www.innocenceindanger.ch/nous-soutenir#don
#innocenceindanger
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